Donnons un sens à l'innovation

Axes transversaux

  • Care technologies

    Les « Care Technologies » sont toutes les technologies qui participent à l’attention et au soin porté à autrui qu’il soit malade ou non, et que le soin porte sur des handicaps sociaux ou physiques, occasionnels ou permanents, collectifs ou individuels. Elles concernent les supports techniques des liens sociaux (démocratie électronique, littératie numérique, genre et technologie, responsabilité écologique, serious games…) et les technologies qui supportent le soin à autrui dans la santé (e‑santé et télésurveillance, suppléance perceptive de systèmes d’aide pour les personnes handicapées, cartographie dynamique des systèmes de soins, …).

    Resp. 2016–2017 : A.BENNANI (CRI), X. GUCHET (CRED)

    Les technologies qui participent à l’attention et au soin porté à autrui qu’il soit malade ou non, en ce qui concerne les questions relatives aux supports techniques des liens sociaux et les questions des technologies qui supportent le soin à autrui dans le domaine de la santé.

    Responsables (2014–2016 : Az-eddine Bennani(CRI), Charles Lenay (CRED)
    Responsables (2016–2017 : Az-eddine Bennani(CRI), Xavier Guchet (CRED)

    1) Définition et problématique

    Les « Care Technologies » sont toutes les technologies qui participent à l’attention et au soin porté à autrui qu’il soit malade ou non, et que le soin porte sur des handicaps sociaux ou physiques, occasionnels ou permanents, collectifs ou individuels.
    Elles concernent donc autant nos travaux sur les supports techniques des liens sociaux (démocratie électronique, littératie numérique, genre et technologie, responsabilité écologique, serious games…) ; que les questions des technologies qui supportent le soin à autrui dans le domaine de la santé (e‑santé et télésurveillance, suppléance perceptive de systèmes d’aide pour les personnes handicapées, cartographie dynamique des systèmes de soins, …).

    a) Ethique et liens sociaux

    Le développement des travaux autour de la notion de care vient des mouvements féministes dans le cadre des « gender studies » (Carol Gilligan, Une voix différente, Champs, Essais, 2008) où l’on remarque l’écrasante présence des femmes dans les activités de soins (infirmières, etc.). Dans ce cadre, une des grandes idées est de revisiter l’éthique en critiquant les grands principes « masculins » (comme l’impératif catégorique Kantien) au profit des actions concrètes, des engagements réels dans la relation avec autrui.

    Il faut être particulièrement attentif aux enjeux d’une distinction entre des technologies qui prétendent « prendre soin » à la place des acteurs humains classiques, et les technologies qui servent à aider, rendre possible, l’attention vers autrui entre des humains, c’est-à-dire différentes formes de mises en relation (verticales comme entre l’hôpital et le patient, ou horizontale comme entre les patients constituant des communautés).

    La question du Care renvoie en même temps sur les problématiques les plus fondamentales de la sociologie théorique (lien sociaux, autrui et l’impersonnel collectif) ; leur renouvellement dans les nouvelles conditions techniques des big data ; et les nouveaux enjeux écologiques et éthiques de la mondialisation techniques et informationnelle…

    b) Santé

    Si cette thématique des technologies du Care se spécifie pour les technologies liées à la santé on retrouve le pole thématique en cours d’élaboration à l’UTC pour définir notre politique vis-à-vis de nos partenaires (région, comue, UT) . Nous parlons alors du pole « Health and Care technology ». Au niveau de l’UTC sont intéressées des personnes dans les diverses unités de recherche, en particulier BMBI (Cécile Legallais et Catherine Marque) et le Design (Anne Guénand, Pierre-Henri Dejean). Il s’agit alors de démontrer comment, à même l’innovation biomédicale en santé peuvent être pris en compte simultanément les possibles biologiques des organismes, les possibles technologiques des systèmes de soin et de suppléance, les possibles psychologiques de l’expérience vécue du patient, et les possibles de l’adoption de ces technologique par les organisations sociales et les territoires.

    Voir en annexe, quelques réflexions développées dans le cas de la santé en Picardie.

    2) Objectifs

    • Coordination dans Costech des recherches
      • sur le Care, la e‑santé, le handicap, la silver economy, etc.
      • sur la psychologie et la sociologie des relations et liens sociaux.
    • Participation au développement du pôle UTC « Health and Care Technology » :
      • rapport entre les branches
      • positionnement vis-à-vis de la région, dans la Comue (Institut IUIS)
      • Relation avec les UT (GIS UTSH)
    • Approfondir les questions et enjeux conceptuels du care
      • Sociologie théorique
      • Question de la technique et de la relation à autrui
      • Phénoménologie et éthique

    3) Méthode

    -  Liste mail, partage d’information
    -  Une réunion par semestre pour la coordination des recherches existantes et la conception de nouveaux projets.

    Projets et collaborations (2014–2016)

    • IUIS Dan Istrate, chaire SU EBiomed
    • Projet MAIHAD porté par Az-Eddine Bennani. Une ingénieure de Recherche, Melle Orlane Guery, a été recrutée pour une période de 6 mois.

    MAIHAD est réalisé en collaboration avec la chaire E‑Biomed de l’UTC et dans le cadre de l’Institut Universitaire D’Ingénierie en Santé (IUIS) de la COMUE Sorbonne Universités avec l’implication des médecins du service de diabétologie de l’hôpital Salpêtrière à Paris et de l’INSEAD.

    Ce projet s’inscrit dans la continuité des travaux de recherche que nous avons effectués et qui ont fait l’objet de publications et/ou de communications dans des colloques internationaux tels que HEALTHINF et I‑Society. Il répond à la question cruciale de l’acceptabilité des dispositifs techniques de l’E‑santé/Télémédecine par les personnes, notamment les plus âgées et diabétiques. Il montre comment tenir compte, lors de la conception et développement de ces dispositifs, des facteurs psychologiques, sociologiques et du comportement de ces personnes ainsi de leur environnement.

    Certains résultats ont fait l’objet de communications scientifiques lors des 5èmes journées d’études sur la Télémédecine (JETSAN) organisées par à l’UTC et du 8ème congrès européen de la SFT-ANTEL (Société Française de Télémédecine). Les plus marquants sont :

    1. Un modèle d’acceptabilité qui définit les facteurs qui doivent être considérés pour que, après leurs déploiements, les dispositifs et logiciels E‑Santé/Télémédecine soient réellement acceptés et utilisés par les personnes, notamment âgées, afin de les assister et de les maintenir dans leur environnement familial. Il intègre, parmi d’autres, les facteurs : l’Attitude, l’Anxiété envers l’utilisation de ces dispositifs techniques, l’Utilité perçue, et la Facilité d’usage. Son application par les concepteurs et développeurs des dispositifs techniques et des logiciels E‑Santé/Télémédecine conduira à un effet positif sur leur acceptabilité par les personnes âgées. Ce qui favorisera le maintien de ces dernières à leur domicile et leur permettra de bénéficier d’une assistance à distance grâce à l’utilisation réelle de ces dispositifs et logiciels. Aussi, cette acceptabilité favorise l’aide au diagnostic et la personnalisation des soins des personnes âgées, notamment les diabétiques.
    2. Un guide pratique est en cours de rédaction. Il inclut les détails sur le modèle et des facteurs d’acceptabilité les plus significatifs. Il sera publié pour aider les différents acteurs dans le domaine de l’E‑Santé/Télémédecine ‑les laboratoires de recherche, les entreprises, les hôpitaux, les organisations de santé, etc.- impliqués dans la conception, le développement et le déploiement des solutions E‑Santé/Télémédecine.
    • Projet IODA (Expérimentation pour la mise au point d’un protocole d’entrainement pré-vol et pendant le vol pour les missions habitées de longue durée à réaliser en autonomie). Stéphane Grès, En collaboration avec BMBI (Catherine Marque et Cécile Legallais).

    La première étape soutient une expérimentation (SP01) qui vise à démontrer l’influence : physiologique, psychologique, cognitive d’un entrainement “sportif” d’une durée de 2 x 5 semaines avec deux groupes de 10 personnes (avec et sans entrainements de yoga). Les principaux paramètres observés seront les suivants : Fonctions respiratoires, fonctions musculaires, fonction proprioceptives, fonctions psychocognitives, acquisition de connaissances relatives à la santé, et compétences à auto-gérer sa santé.

    • Projet Spacei + Travaux étudiants + Satt (MIT3)
    • Projet LIFI ???

    Conférences

    • TéléSanté et Handicap 2016. 31 mars (13h30-18h15), à Jussieu. Co-organisé par la Chaire E‑Biomed de l’IUIS, le laboratoire L2E (UPMC), l’IMT/TSP et l’IRIT
    • Télévigilance médicale dans le contexte de la E‑Santé. Évolution vers des approches de type Living-Lab . 7 avril 2016 à 14.00, Centre d’Innovation
    • Waterloo University Toronto (9–11 mai) : Az’Eddine

    Publications

    • Jetsan….

    Ingénierie soutenable

    En construction…

    Données, méthodes et nouvelles formes sociales

    En construction…

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