Docteur en géographie de l’Université de Bretagne Occidentale (Laboratoire LETG, thèse avec une co-direction à l’école Navale ) et actuellement enseignant-chercheur contractuel en géographie à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), je m’intéresse aux enjeux du développement territorial et des inégalités par l’entrée sur des questions de représentation et d’accès à l’information géographique, mais également à travers l’analyse des transitions et du rôle du collectif dans les dynamiques territoriales en contexte rural et urbain.
Mes travaux de recherche s’inscrivent dans le cadre pluridisciplinaire de la géographie du développement, de la géographie environnementale et des sciences de l’information géographique. J’interroge les notions de gouvernance informationnelle et d’inégalités environnementales, rurales et urbaines d’un point de vue des formes de l’action publique territoriale et des enjeux géohistorique de transformation foncière dans des contextes géographiques et sociopolitiques différenciés (Tunisie, France, Québec, Brésil, Equateur, Pérou). Mes recherches se focalisent sur la modélisation et l’analyse critique des effets d’asymétrie dans l’accès aux infrastructures de données géographiques et dans la disponibilité de l’information géographique numérique dans des politiques publiques territoriales ayant trait à la gestion des littoraux, et à la reconnaissance de quartiers informels. Je m’intéresse également à la transmission et à l’évaluation des outils d’observation territoriaux d’un point de vue de leur visibilité et des usages dont ils font l’objet.
Je collabore actuellement à des projets de recherche au sein du laboratoire Pléiade de l’Université Sorbonne Paris Nord avec l’Université de Sfax. Ceux-ci portent sur les inégalités environnementales, et les enjeux de vulnérabilité de l’agriculture dans des territoires périurbains tunisiens. Je participe notamment à la production d’indicateurs spatiaux qualitatifs et quantitatifs sur les usages des ressources (évolution des surfaces irriguées, évolution des parts d’intrants chimiques) et sur les changements d’occupation des sols sur le temps long par des approches basées sur la télédétection (images satellitaires haute définition Pléiades et Sentinel), sur la cartographie thématique, l’analyse géohistorique et statistique.