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Site Web : https://www.utc.fr/~bouchard/wordpress/

Les axes de mon tra­vail de recherche sont allés en s’élargissant, depuis le réc­it inter­ac­t­if (thèse), la lit­téra­ture numérique (HDR) jusqu’à l’écriture numérique (y com­pris les écri­t­ures numériques dites ordi­naires) et les enjeux d’une lit­tératie numérique (com­prise comme la capac­ité à com­pren­dre, à utilis­er et à créer des écrits sur des sup­ports numériques).

Mes travaux s’enracinent dans un ques­tion­nement fon­da­men­tal sur le numérique et sa rela­tion à l’écriture. Quels liens se con­stru­isent entre tech­nolo­gie numérique et écri­t­ure ? Dans quelle mesure le numérique recon­fig­ure-t-il l’écriture (et la lec­ture) ? L’approche com­mu­ni­ca­tion­nelle qui per­met d’articuler dimen­sion tech­nique (la ques­tion des sup­ports), dimen­sion sym­bol­ique (la ques­tion des formes sémi­o­tiques) et dimen­sion sociale (la ques­tion de la cir­cu­la­tion sociale des écrits) se révèle heuris­tique. Cette approche s’accompagne d’une démarche réflex­ive : qu’est-ce qu’étudier l’écriture en milieu numérique ?

A l’ère de l’in­ter­net, les pra­tiques com­mu­ni­ca­tion­nelles passent en effet majori­taire­ment par des dis­posi­tifs d’écriture numérique (dans une accep­tion large de la notion d’écri­t­ure). L’écri­t­ure numérique est-elle une nou­velle décli­nai­son d’une réal­ité bien con­nue – l’écriture – ou une refon­da­tion à penser et à met­tre en œuvre ? L’en­jeu est de com­pren­dre ce que fait le numérique à la notion d’écri­t­ure, et ce que l’écri­t­ure comme pra­tique per­met de saisir des poten­tial­ités et des lim­ites du numérique.

En quoi pour­rait con­sis­ter un pro­gramme de recherche sur l’écriture numérique ? Il s’agit de pro­pos­er une théorie opéra­tionnelle de l’écriture numérique. Tra­vailler à une théorie opéra­tionnelle de l’écriture numérique per­met d’avancer con­join­te­ment dans trois direc­tions : la con­cep­tion de dis­posi­tifs d’écriture numérique (y com­pris lit­téraires et artis­tiques), l’analyse de pra­tiques d’écriture et l’enseignement de l’écriture numérique à dif­férents niveaux et dans dif­férents con­textes (ce point soule­vant les enjeux d’une lit­tératie numérique). Ma sit­u­a­tion insti­tu­tion­nelle dans une école d’ingénieurs, ain­si qu’au sein du lab­o­ra­toire inter­dis­ci­plinaire COSTECH, favorise un type de posi­tion­nement qui s’efforce d’articuler réflex­ion théorique, con­cep­tion de dis­posi­tifs et analyse de pra­tiques. Cette théorie opéra­tionnelle de l’écriture numérique prend toute sa force dans la démarche qui la fait naître. L’écriture numérique est expéri­men­tée, pra­tiquée en même temps qu’observée en sit­u­a­tion. Cette démarche met en œuvre une artic­u­la­tion entre observ­er, expéri­menter et con­cevoir.


  1. Présen­ta­tion des enseigne­ments
  • J’enseigne chaque semes­tre une Unité de Valeur à l’UTC pour des élèves-ingénieur·e·s en branche et des étudiant·e·s en mas­ter (7h par semaine, 1h de cours magis­tral et 2 TD de 3h cha­cun).
    Cette UV, inti­t­ulée « Écri­t­ure inter­ac­tive et mul­ti­mé­dia », s’ap­puie sur une péd­a­gogie par pro­jet. Les étu­di­ants sont ain­si amenés à con­cevoir et réalis­er un pro­jet inter­ac­t­if et mul­ti­mé­dia en exploitant les spé­ci­ficités du sup­port (PC, smart­phone, tablette). L’UV com­prend donc à la fois des aspects théoriques (théories de la com­mu­ni­ca­tion, philoso­phie de la tech­nique, sémi­o­tique, nar­ra­tolo­gie, esthé­tique…) et des aspects pra­tiques.
  • J’encadre des travaux de lab­o­ra­toire (UV TX) et/ou pro­jets (UV PR), à rai­son de 3 groupes chaque semes­tre (env­i­ron 16h de suivi de pro­jet par groupe).
  • Dans le cadre de Sor­bonne Uni­ver­sité, je dis­pense un cours dans le cadre du mas­ter Eras­mus Mundus EPOG + (env­i­ron 20 étudiant·e·s, cours magis­tral de 4h).
  • A l’ENS de Lyon, j’interviens auprès d’étudiant·e·s de qua­trième année dans le cadre d’un cycle inti­t­ulé « De l’histoire du livre à la cul­ture numérique » (env­i­ron 20 étudiant·e·s, cours magis­tral de 4h).
  1. Respon­s­abil­ités péd­a­gogiques

    Je suis respon­s­able du Mineur TCN (« Tech­nolo­gies Cul­turelles Numériques ») de l’UTC. Ce Mineur présente les tech­nolo­gies numériques dans le con­texte de la numéri­sa­tion des con­tenus et de la cul­ture. Il pro­pose une for­ma­tion tech­nique et pra­tique à la ges­tion des con­tenus numériques et une réflex­ion con­ceptuelle sur les con­séquences de cette numéri­sa­tion pour la société, l’art, le droit, l’é­conomie, la pen­sée. Les UV sont ain­si organ­isées en caté­gories : penser, inter­préter, manip­uler et expéri­menter le numérique.

    L’objectif du Mineur TCN est de per­me­t­tre aux étudiant·e·s de démys­ti­fi­er le numérique en com­prenant ses principes et en maîtrisant ses prin­ci­paux out­ils, mais aus­si de les sen­si­bilis­er aux enjeux liés au numérique et aux prin­ci­pales con­séquences liées à son usage, aux niveaux social, économique, juridique, cog­ni­tif, philosophique ou encore esthé­tique. Le Mineur vise ain­si à con­stituer une ini­ti­a­tion pro­fes­sion­nelle et intel­lectuelle au domaine des indus­tries cul­turelles, tant dans les tech­nolo­gies qui les fondent et les font évoluer que dans leur impact cul­turel et socié­tal. Le numérique est en effet une réal­ité à la fois tech­nique et cul­turelle. Comme objet manip­u­la­ble, le numérique ren­voie à une con­sti­tu­tion tech­nique et fait l’objet de pra­tiques sci­en­tifiques et tech­niques. Comme con­tenu, le numérique prend une valeur séman­tique, juridique, économique… C’est ce dou­ble aspect qui est au fonde­ment du Mineur : les étudiant·e·s sont incité·e·s à con­sid­ér­er dans leur artic­u­la­tion et leur inter­dépen­dance les aspects tech­niques et cul­turels du numérique.


  1. Respon­s­abil­ités admin­is­tra­tives
  • Directeur de l’unité de recherche COSTECH EA2223 (2014–2019).
  • Respon­s­able de la For­ma­tion Doc­tor­ale auprès de l’unité COSTECH (2013–2014 et depuis 2022).
  1. Respon­s­abil­ités et man­dats locaux ou régionaux
  • Référent de l’UTC auprès de la Région Picardie pour les pro­jets SHS (2011–2015)[1].
  • Mem­bre du Comité de Direc­tion du lab­o­ra­toire COSTECH (depuis 2007).
  • Mem­bre du comité de direc­tion de l’UTC (2014–2019).
  • Mem­bre du Bureau de l’École Doc­tor­ale (BED) et du Con­seil de l’École Doc­tor­ale (CED) (depuis 2022).
  1. Respon­s­abil­ités et man­dats (inter­na­tionaux, nationaux)
  • Mem­bre tit­u­laire du CNU 71ème sec­tion (2011–2014).
  • Mem­bre de la Con­férence Per­ma­nente des Directeurstri­ces de lab­o­ra­toires en Sci­ences de l’Information et de la Com­mu­ni­ca­tion (CPDirSIC, 2013–2019).
  • Par­tic­i­pa­tion chaque année depuis 2008 à plusieurs comités de sélec­tion MCF, puis PU à par­tir de 2015.
  • Mem­bre du Bureau des Directeurs de l’Elec­tron­ic Lit­er­a­ture Orga­ni­za­tion (2018–2021).
    À ce titre j’étais admin­is­tra­tive­ment respon­s­able des ELO fel­lows, doctorant·e·s dans le domaine de la lit­téra­ture numérique auxquel·le·s la société savante inter­na­tionale ELO octroie des bours­es pour une mis­sion par­ti­c­ulière.

Pub­li­ca­tions et pro­duc­tion sci­en­tifique : http://www.utc.fr/~bouchard/Bibliographie-bouchardon.pdf


Serge Bouchardon

Serge Bouchardon

Statut

Membres permanents

Équipe

EPIN

Discipline

Sciences de l'information et de la communication

Domaine de recherche

écri­t­ures numériques, réc­it inter­ac­t­if, lit­téra­ture numérique, créa­tion numérique

Contact

serge.bouchardon@utc.fr
COSTECH - EA 2223
Université de technologie de Compiègne
CS 60319 - 57 avenue de Landshut
60203 - COMPIEGNE CEDEX - FRANCE
Plan d'accès
+33 (0)3 44 23 79 20
brigitte.dumant-lebelle@utc.fr
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