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La recherche que je mène s’inscrit sous l’égide de l’ingénierie des con­nais­sances, en adop­tant une dou­ble approche :

  • une approche tech­nique et sci­en­tifique,
  • une approche philosophique et sémi­o­tique.

Qu’est-ce que l’ingénierie des connaissances ?

L’ingénierie des con­nais­sances ne porte pas directe­ment sur les con­nais­sances, car ces dernières ne sont pas des objets matériels sur lesquels effectuer des manip­u­la­tions et trans­for­ma­tions. L’IC porte sur l’inscription matérielle des con­nais­sances, en se fon­dant sur le fait que :

  • toute con­nais­sance est l’interprétation d’une inscrip­tion qui en est l’expression
  • toute inscrip­tion est matérielle et soumise à ce titre à une physique et peut faire l’objet d’une ingénierie.

L’IC ne porte pas sur toutes les inscrip­tions de con­nais­sances, mais celles qui adoptent le sup­port numérique comme sub­strat d’inscription. Le numérique con­fère une cohérence et une unité à l’ingénierie des con­nais­sances :

  • le sup­port numérique est uni­versel, et tout con­tenu peut s’inscrire sur un tel sup­port ;
  • le sup­port numérique est homogène au sens où les con­tenus inscrits peu­vent être soumis à un même sys­tème tech­nique.

L’Ingénierie des con­nais­sances sera donc l’ingénierie des inscrip­tions numériques de con­nais­sances. Elle éla­bore des out­ils, méth­odes et dis­posi­tifs mobil­isant les inscrip­tions numériques pour assis­ter le tra­vail de la pen­sée et l’exercice de l’esprit.

Les principales déclinaisons de l’ingénierie des connaissances

D’un point de vue philosophique, l’ingénierie des con­nais­sances repose sur l’articulation entre les sup­ports d’inscription et les con­nais­sances qui sont ain­si inscrites. La ques­tion est en effet de com­pren­dre en quoi une inscrip­tion peut con­stituer et trans­met­tre une con­nais­sance. C’est donc une théorie de la con­nais­sance qu’il faut éla­bor­er : pour notre part, nous avons pro­posé la théorie du sup­port.

D’un point de vue tech­nique, l’ingénierie des con­nais­sances com­prend deux modal­ités essen­tielles :

  • l’ingénierie des représen­ta­tions formelles de con­nais­sances ;
  • l’ingénierie des inscrip­tions doc­u­men­taires de con­nais­sances ;

Les inscrip­tions formelles cor­re­spon­dent aux représen­ta­tions logiques for­mal­isées mod­élisant le sens et la sig­ni­fi­ca­tion, que ce soit la sig­ni­fi­ca­tion de con­tenus, doc­u­ments, pen­sées, expres­sions lin­guis­tiques, etc. Le principe est que la syn­taxe formelle à la base de ces inscrip­tions con­trôle et déter­mine la sig­ni­fi­ca­tion asso­ciée. Cette syn­taxe pos­sède donc une séman­tique formelle.

Les inscrip­tions doc­u­men­taires cor­re­spon­dent aux con­tenus mis en forme, pro­duits, con­sultés et trans­mis à l’aide des doc­u­ments. Les doc­u­ments numériques reposent sur une numéri­sa­tion du con­tenu où les unités numériques manip­ulées tech­nique­ment sont dans un rap­port arbi­traire avec les unités de sens inter­prétées par un lecteur. Par exem­ple :

  • une image est faite de pix­els manip­ulés tech­nique­ment, notam­ment via l’encodage de l’image et les out­ils de traite­ment asso­ciés ;
  • une image est vue et com­prise en ter­mes de formes visuelles ou graphiques.
  • les formes visuelles inter­prétées n’ont pas d’existence tech­nique dans le doc­u­ment : on ne sait pas manip­uler tous les pix­els com­posant un présen­ta­teur de télévi­sion, et rien que ceux-là. C’est la rai­son pour laque­lle de nom­breuses recherch­es por­tent sur la recon­nais­sance automa­tique de cer­taines con­fig­u­ra­tions sig­nifi­antes (ici, les pix­els com­posant le présen­ta­teur), l’objectif étant de ren­dre manip­u­la­ble tech­nique­ment ce qui est per­ti­nent séman­tique­ment.

L’intérêt des inscrip­tions formelles est de pou­voir déléguer à la machine des traite­ments reposant sur la séman­tique des con­tenus manip­ulés ; l’inconvénient est de con­train­dre cette séman­tique et de la réduire aux capac­ités expres­sives et cal­cu­la­toires des for­mal­ismes.

L’intérêt des inscrip­tions doc­u­men­taires est de pou­voir exprimer n’importe quel type de con­tenu et de sig­ni­fi­ca­tion asso­ciée, car la forme tech­nique reflète l’apparence et non le sens du doc­u­ment. L’inconvénient est de ne pou­voir intro­duire sim­ple­ment de l’« intel­li­gence » dans les traite­ments effec­tués.

Théorie du support

Du sup­port numérique à la rai­son com­pu­ta­tion­nelle pro­lé­gomènes et cri­tique

L’ingénierie des con­nais­sances comme pro­jet implique une recherche croisant une réflex­ion sur la con­nais­sance et une étude des arte­facts per­me­t­tant de l’inscrire et de la manip­uler. Prise au sérieux, l’ingénierie des con­nais­sances doit repos­er sur une théorie de la con­nais­sance d’une part et une ingénierie des représen­ta­tions d’autre part.
Nous pro­posons une théorie de la con­nais­sance, la théorie du sup­port, selon laque­lle toute con­nais­sance procède d’une inscrip­tion matérielle dont elle est l’interprétation. L’idée prin­ci­pale est que la struc­ture matérielle du sup­port d’inscription con­di­tionne l’interprétation de cette dernière et le con­tenu de la con­nais­sance qu’on peut y recon­naître.
Puisque les sup­ports d’inscription, ou //mediums//, sont des sup­ports élaborés par la tech­nique humaine, ils pos­sè­dent une his­toire et leur évo­lu­tion entraîne des révo­lu­tions dans les types de con­nais­sances dont ces médi­ums sont à la fois l’inscription et la con­di­tion. C’est ce que les his­to­riens nous ont appris à décel­er dans le pas­sage par exem­ple du //volumen// au //codex// ou encore lors de l’apparition de l’écriture ou de l’imprimerie.

Deux aspects priv­ilégiés de la théorie du sup­port nous intéressent par­ti­c­ulière­ment :

  • Le type de con­nais­sance que les sup­ports d’inscription sus­ci­tent ou inscrivent quand ils sont numériques ;
  • Le rôle que peu­vent jouer les sup­ports numériques dans la trans­mis­sion des con­nais­sances et leur rela­tion à la mémoire.

Sup­port et con­nais­sance

Selon notre hypothèse, le type matériel du sup­port d’inscription et les pro­priétés de trans­for­ma­tion et manip­u­la­tion qui le car­ac­térisent sont cor­rélés à un type par­ti­c­uli­er de ratio­nal­ité et de manière de penser. A l’instar de la rai­son graphique pro­posée naguère par Jack Goody pour car­ac­téris­er les con­séquences cog­ni­tives de l’écriture, nous pro­posons la notion de rai­son com­pu­ta­tion­nelle pour car­ac­téris­er le mode de penser qui serait asso­cié aux inscrip­tions numériques.

La rai­son com­pu­ta­tion­nelle repose sur ce que le cal­cul apporte aux inscrip­tions et aux con­nais­sances asso­ciées. De même que la rai­son graphique a per­mis l’émergence de struc­tures con­ceptuelles et cog­ni­tives par­ti­c­ulières comme la liste, le tableau, la for­mule ain­si que le sché­ma, on peut pos­tuler que la rai­son com­pu­ta­tion­nelle repose sur les struc­tures de pro­gramme, réseau, couche et maque­tte numérique.

Mais la rai­son com­pu­ta­tion­nelle reste une notion abstraite alors que notre expéri­ence du cal­cul s’effectue à tra­vers une ingénierie des sys­tèmes infor­ma­tiques qui implé­mentent ces cal­culs et des inter­faces à tra­vers lesquelles nous don­nons un sens à ces cal­culs et aux entités manip­ulées. C’est pourquoi nous com­plé­tons la rai­son com­pu­ta­tion­nelle par une phénoménolo­gie du numérique qui porte sur l’expérience que nous avons du cal­cul. Cette phénoménolo­gie nous intéresse par­ti­c­ulière­ment par les con­séquences qu’entrainent deux aspects majeurs de la révo­lu­tion numériques :

  • la mas­si­fi­ca­tion des bases de don­nées et de con­nais­sances
  • la com­plex­i­fi­ca­tion des traite­ments opérés.

Nous nous intéres­sons donc par­ti­c­ulière­ment, à tra­vers nos recherch­es sur l’indexation des grandes bases de don­nées, notam­ment audio­vi­suelles, que ce que nous pou­vons con­naître de ces don­nées et ce que nous pou­vons con­naître à tra­vers ces don­nées et doc­u­ments.

Sup­port et mémoire

Les sup­ports d’inscription sont l’outil priv­ilégié pour trans­met­tre des con­tenus à tra­vers le temps et per­me­t­tre la ges­tion des con­nais­sances dans la durée. Plusieurs phénomènes doivent être con­sid­érés :

  • la trans­mis­sion des sup­ports, en prenant en compte leur intégrité matérielle, leur authen­tic­ité, et leur fia­bil­ité ;
  • la tra­di­tion de l’interprétation, qui per­met l’intelligibilité du con­tenu dans le temps.
    Ces deux aspects sont essen­tiels et com­plé­men­taires : pas de trans­mis­sion effi­cace dans tra­di­tion de lec­ture, pas de tra­di­tion sans trans­mis­sion.
    Dans le con­texte du numérique, ces dernières années ont vu appa­raître des travaux sur la préser­va­tion numérique por­tant essen­tielle­ment sur la trans­mis­sion des sup­ports, l’intelligibilité des con­tenus étant sou­vent ignorée.

Notre approche est de con­cili­er ces deux aspects en artic­u­lant la tra­di­tion d’intelligibilité des con­tenus et la trans­mis­sion des sup­ports d’inscription. Nous avons donc élaboré une théorie de la mémoire et du rôle des sup­ports pour mieux com­pren­dre l’importance du numérique que nous mobil­isons à titre expéri­men­tal dans la préser­va­tion cul­turelle numérique.


Respon­s­able :

  • HE 03 : Logiques, his­toire et for­mal­ismes (16 CM, 36 TD, semes­trielle)
  • CST 01 : sémi­naire d’épisté­molo­gie de l’é­cole doc­tor­ale, sur une semaine
    • cours le matin sur des aspects de l’épisté­molo­gie (his­toire des sci­ences, philoso­phie des sci­ences, philoso­phie de la tech­nique, inno­va­tion, inter­dis­ci­pli­nar­ité) ;
    • ren­con­tre avec des chercheurs chaque après-midi.

Par­tic­i­pant :

  • IA 02 : Logique et réso­lu­tion de prob­lèmes par la recherche
    • respon­s­abil­ité d’un TP (36h) et d’un TD (36h) au semes­tre de print­emps.

 


Respon­s­able de la for­ma­tion doc­tor­ale pour Costech, avec Serge Bouchardon


Accès Web :

Par­cours pro­fes­sion­nel

For­ma­tion

  • 2004 : Habil­i­ta­tion à diriger les recherch­es, uni­ver­sité de tech­nolo­gie de Com­piègne
  • 1996 : doc­teur en épisté­molo­gie de l’Ecole poly­tech­nique
  • 1990 : doc­teur en infor­ma­tique de l’u­ni­ver­sité Pierre et Marie Curie (Sor­bonne uni­ver­sité)
  • 1986 : DEA Intel­li­gence Arti­fi­cielle, Recon­nais­sance des Formes et Appli­ca­tions (IARFA), uni­ver­sité Pierre et Marie Curie (Sor­bonne uni­ver­sité)
  • 1982 — 1985 : ingénieur civ­il des Mines de Nan­cy
  • 1980 — 1982 : Class­es pré­para­toires, Lycée privé Sainte-Geneviève, Ver­sailles.

Livres

  • Bachi­mont, B. (2017). Pat­ri­moine et numérique : Tech­nique et poli­tique de la mémoire. Bry sur marne: Ina-Edi­tions.
  •    
  • Bachi­mont, B. (2010). Le sens de la tech­nique : le numérique et le cal­cul. Paris: Encres Marines / Les Belles Let­tres.
  • Bachi­mont, B. (2007). Ingénierie des con­nais­sances et des con­tenus : le numérique entre ontolo­gies et doc­u­ments. Paris: Her­mès.
  • Bachi­mont, B. (1994). Le con­trôle dans les sys­tèmes à base de con­nais­sances. Con­tri­bu­tion à l’épisté­molo­gie de l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle (Sec­onde édi­tion revue et aug­men­tée ed.). Paris: Her­mès.

Revues

  • Bachi­mont, B. (2024‑A paraître). Altérités de l’esprit : les dynamiques de l’extériorisation. Lo Sguar­do, XXXVI(Exteriorization. Actu­al­i­ty and his­to­ry of a the­o­ret­i­cal par­a­digm, Clar­izio, Emmanuele & Feyles, Mar­ti­no (eds)).
  • Bachi­mont, B. (2023). Man­i­feste pour l’in­tel­li­gi­bil­ité du numérique. Man­i­feste pour l’in­tel­li­gi­bil­ité du numérique. doi:https://doi.org/10.34745/numerev_1922
  • Bachi­mont, B. (2022). Théorie, Mod­èle, cal­cul et vari­abil­ité du réel. Revue Intel­li­gi­bil­ité du numérique, 2022(3). doi:https://doi.org/10.34745
  • Bachi­mont, B. (2022). Une déci­sion cal­culée peut-elle tenir lieu de juge­ment ? Con­sid­éra­tions sur la fac­ulté de juger et son instru­men­ta­tion. Ques­tions de com­mu­ni­ca­tion, 41, 269–280. doi:https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.28169
  • Bachi­mont, B. (2022). Don­ner du sens aux don­nées : les rus­es du numérique ; Les dis­ci­plines du doc­u­ment face à la métis du cal­cul. Inter­faces numériques, 11(2). doi:https://doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.4838
  • Bachi­mont, B., & Ver­laet, L. (2021). Traces, don­nées et preuves en con­texte numérique : quelles accep­tions inter­dis­ci­plinaires ? . Revue Intel­li­gi­bil­ité du numérique, 2021(2), En ligne. doi:https://doi.org/10.34745/numerev_1712
  • Bachi­mont, B. (2021). La com­plex­ité her­méneu­tique à l’épreuve du cal­cul. Inter­faces numériques, 10(3). doi:https://doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.4686
  • Bachi­mont, B. (2021). Archive et mémoire : le numérique et les mné­mophores. Sig­na­ta — Annales des sémi­o­tiques, Numéro spé­cial : Sémi­o­tique de l’archive, Maria Giu­lia Don­dero, Andreas Fick­ers, Gian Maria Tore, Mat­teo Tre­leani (eds)(12), 1–19. doi:https://doi.org/10.4000/signata.2980
  • Bachi­mont, B. (2020). L’interdisciplinarité comme pra­tique dis­ci­plinaire. Revue Intel­li­gi­bil­ité du Numérique, 2020(1). doi: https://doi.org/10.34745/numerev_1685
  • Bachi­mont, B. (2020). L’IA, le brin d’herbe, la caresse et le regard. Inter­faces numériques, 9(1).
  • Bachi­mont, B. (2020). De l’intelligibilité du cal­cul : vers une épisté­molo­gie et une prag­ma­tique de la don­née. Philosophique, Hors-série (Ren­con­tre autour de Bruno Bachi­mont : la tech­nolo­gie nous fait-elle savoir et penser autrement ?), 13–32.
  • Bachi­mont, B. (2018). La politesse du numérique : entre normes et désajuste­ments. Carte Semi­otiche 6(Issue Forme semi­otiche dell’espressione polit­i­ca), 163–177.

Chapitres

  • Bachi­mont, B. (2024‑A paraître). Le numérique et l’éthique : enca­paciter les agents et pren­dre soins des sys­tèmes. In M.-H. Abel, N. Mat­ta, & I. Saad (Eds.), Ethique et tran­si­tions numériques. Paris, Lon­dres: ISTE.
  • Bachi­mont, B. (2024 — A paraître). Quand lire c’est faire : le sup­plé­ment dia­gram­ma­tique. In L. Dahan-Gai­da & F. Fer­ri (Eds.), Forme et dia­gramme. Paris: Spar­ta­cus.
  • Bachi­mont, B. (2023). Le par­a­digme du code : amnésie de la trace et arbi­traire de l’interprétation. In V. Charolles & E. Lamy-Rest­ed (Eds.), Philoso­phie des tech­nolo­gies : un levi­er pour l’action (pp. 53–62). Lon­dres: ISTE.
  • Bachi­mont, B. (2020). Formes, con­cepts, matières : quels place et rôle pour le numérique et la tech­nique. In V. Phili­zot & J. Saint-Lou­bert Bié (Eds.), Tech­nique & design graphique : Out­ils, médias, savoirs (pp. 204–229). Stras­bourg: B42.
  • Bachi­mont, B. (2020). Sep­a­rat­ing bod­ies, syn­chro­nis­ing minds: the role of dig­i­tal tech­nol­o­gy in medi­at­ing dis­tance. IMG Jour­nal, 03(Remediating Dis­tances).
  • Bachi­mont, B. (2019). Le numérique entre appro­pri­a­tion et altérité : pour une her­méneu­tique de l’opacité. In P. Bas­so Fos­sali & O. Guern (Eds.), L’ap­pro­pri­a­tion : L’in­ter­pré­ta­tion de l’altérité et l’in­scrip­tion du soi (pp. 45–61). Paris: Lam­bert-Lucas.
  • Bachi­mont, B. (2019). Index­a­tion et gram­ma­ti­sa­tion. In E. Cav­al­ié (Ed.), Où en est-on de l’in­dex­a­tion matière ? (pp. 9–23). Paris: Cer­cle de la librairie.
  • Bachi­mont, B. (2019). Le signe et son autre : com­ment le numérique peut-il faire signe au sens ? In A. Biglari (Ed.), La sémi­o­tique et on autre (pp. 297–315). Paris: Kimé.
  • Bachi­mont, B. (2018). Between Data and For­mats: when Com­mu­ni­ca­tion becomes Record­ing. In A. Romele & E. Ter­rone (Eds.), Towards a Phi­los­o­phy of Dig­i­tal Media (pp. 13–30): Pal­grave Macmil­lan.
  • Bachi­mont, B. (2018). For­mats: trans­parence manip­u­la­toire et opac­ité inter­pré­ta­tive ; la ques­tion du sens dans les dis­posi­tifs tech­niques. In E. Mitropoulo & N. Pig­nier (Eds.), Le sens au coeur des dis­posi­tifs et des envi­ron­nements (pp. 189–221). Saint-Denis: Con­nais­sances et savoirs.

Con­férences invitées :

  • Col­loque RESPADON : Le Web source et archive, 5 févri­er 2023 ; Keynote sur « Le noème du Web : quel régime d’objectivité et de con­nais­sance ? »
  • Keynote au col­loque « L’artisan et l’utilisateur. Penser l’apprentissage (des) technique(s) dans l’éducation », 21–22 octo­bre 2022, Uni­ver­sité Libre de Brux­elle : « Numérique et lit­tératie : rôles et pos­tures pour une cul­ture du numérique ».
  • Bachi­mont, B., (2019) : Les human­ités du numérique : de l’épistémologie à la cul­ture, Con­férence invitée H2PTM’19 De l’hypertexte aux human­ités numériques, Mont­béliard, 9 octo­bre 2019.
  • Bachi­mont, B. (2019) : Archives numériques, con­tenus non-textuels : com­ment garder la pos­si­bil­ité de l’authenticité et de l’herméneutique ? Col­loque inter­na­tion­al PLIDAM – axe 6 : Semi­oMed — Juin 2019 : Le cor­pus audio­vi­suel : quelles approches ? quels usages ? Inal­co, Paris, 11 juin 2019

Sémi­naires invités

  • Bachi­mont, B (2023) : « Le schématisme comme sus­pens de l’action. Quelques réflexions sur une genèse phénoménologique et prag­ma­tique du sens ». Sémi­naire inter­na­tion­al de sémi­o­tique de Paris  ; Les espaces de la théorie : topolo­gies et expéri­ences de la pen­sée. Paris 24 mai 2023.
  • Bachi­mont, B (2023) : L’IA, encore machine à inven­ter / l’IA une machine encore à inven­ter. Sémi­naire Mav­inum – Lab­o­ra­toire LERASS, Mont­pel­li­er, 27 jan­vi­er 2023.
  • Bachi­mont, B (2022) : « Peut on gou­vern­er la dynamique numérique ? Analyse et enjeux ». Journée d’étude le de la chaire Godo (Gou­vern­er l’organisation numérique) de l’université de Nan­terre (Pf Eric Pezet) sur le thème « Gou­vern­er le numérique, Gou­vern­er par le numérique, les enjeux du smart work­ing ». Nan­terre, 17 mars 2022.
  • Bachi­mont, B (2022) : Humains, Machines, Algo­rithmes : com­ment l’éthique peut-elle se com­pos­er avec le cal­cul ? EEE Ethique : chapitre français de l’IEEE – DMC (sys­tems, Man and Cyber­net­ics soci­ety). Paris ,  28 avril 2022.
  • Bachi­mont, B (2022) : Présen­tisme des don­nées et con­tenus cul­turels. Sémi­naire du lab­o­ra­toire Eli­co (uni­ver­sité de Lyon) : Le temps de la don­née. Lyon, 20 mai 2022.
  • Bachi­mont, B (2022) : Rythme du geste, temps du cal­cul : la ges­tu­al­ité numérique, un impératif caté­gorique pour le design éthique ?. Journée d’étude sur le Geste, Sémi­naire Costech (Equipe EPIN) Com­piègne, 9 juin 2022.
  • Bachi­mont, B (2021) : « Vers une épisté­molo­gie de l’archive audio­vi­suelle à l’ère du numérique, ou com­ment con­cili­er manip­u­la­tion tech­nique et inter­pré­ta­tion sémi­o­tique (ou l’in­verse) ». Sémi­naire de l’université de Liége en Sémi­o­tique, Liège, 21 sep­tem­bre 2021.
  • Bachi­mont, B (2021).Ecriture et code, moti­va­tion du sens et arbi­traire du cal­cul, Sémi­naire ESAD :  Le champ du signe, Ecrire l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle ; Amiens, 20 avril 2021.
  • Bachi­mont, B (2021) : Cod­i­fi­ca­tion et tech­nolo­gies de la trace : pren­dre soin des don­nées, Sémi­naire du LERASS, Mont­pel­li­er, 12 févri­er 2021.
  • Bachi­mont, B (2020) : Rhé­torique de l’intelligibilité : pour des human­ités du numérique. Journée d’étude Numerev, Mont­pel­li­er, 28 févri­er 2020
  • Bachi­mont, B. (2019) : Les human­ités du numérique : de l’épistémologie à la cul­ture. Sémi­naire du cen­tre François Viète et ren­con­tre du con­sor­tium 3D ‑SHS, Nantes, 3 décem­bre 2019.
  • Bachi­mont, B. (2019) : Les images des Big Data comme dia­grammes imag­i­naires. Journée d’étude « Imag­i­na­tion, Imag­i­naire, Images des (Big) Data », insti­tut catholique de Lille, Chaire Ethique & Tran­shu­man­isme, Lille, 24 jan­vi­er 2019.
  • Bachimont,B. (2019) : La matéri­al­ité et la sig­nifi­ance du numérique, Sémi­naire X‑Aristote, L’hybridation de la matière avec le dig­i­tal, Palaiseau Ecole Poly­tech­nique, 13 juin 2019.
  • Bachi­mont, B. (2019) : Ce que le numérique fait au pat­ri­moine, Journée SFR Numérique et pat­ri­moine, Amiens, 3 octo­bre 2019.
  • Bachi­mont, B. (2018) : Build­ing sci­ence on Data : Epis­te­mo­log­i­cal Ques­tions for a Par­a­digm Shift, Soph’IA, uni­ver­sité Côte d’Azur, Sophia-Antipo­lis, 7 novem­bre 2018.
  • Bachi­mont, B . (2018) : Cal­cul de l’interprétation, inter­pré­ta­tion du cal­cul, journée d’études Her­méneu­tique (du) numérique, uni­ver­sité Paris-Est Créteil, 13 avril 2018.
  • Bachi­mont, B. (2018) : L’institution du sens : ce que fait le cal­cul à l’interprétation, sémi­naire inter­na­tion­al de sémi­o­tique de Paris : l’invention (II) les ten­sions sémi­o­tiques entre créa­tiv­ité et insti­tu­tion, Paris, Mai­son Sug­er, 14 mars 2018
  • Bachi­mont, B (2018) : Les Big Data où la néces­sité de pass­er d’une épisté­molo­gie de la mesure à celle de la don­née, Sémi­naire CEVIPOF, Sci­ences Po, Paris, 12 mars 2018.
  • Bachi­mont, B (2018) : Les Big Data où la néces­sité de pass­er d’une épisté­molo­gie de la mesure à celle de la don­née, Journée d‘étude Com­mon­Da­ta &MSH Sud, « méth­ode, intégrité sci­en­tifique & don­nées », MSH Sud, Mont­pel­li­er, 16 févri­er 2018.

Bruno Bachimont

Statut

Membres permanents

Équipe

EPIN

Discipline

Philosophie, Épistémologie, Sciences de l'information et de la communication, Informatique

Domaine de recherche

Ingénierie des con­nais­sances (ontolo­gies) ; sci­ences du doc­u­ment (formes médi­a­tiques, archives, pat­ri­moine) ; philoso­phie et épisté­molo­gie du numérique (théorie du sup­port, sci­ences des don­nées)

Contact

bruno.bachimont@utc.fr
COSTECH - EA 2223
Université de technologie de Compiègne
CS 60319 - 57 avenue de Landshut
60203 - COMPIEGNE CEDEX - FRANCE
Plan d'accès
+33 (0)3 44 23 79 20
brigitte.dumant-lebelle@utc.fr
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