Contexte
Notre monde : un monde où l’identité personnelle voit s’ouvrir de nouvelles possibilités. Ainsi la « greffe de visage » est aujourd’hui possible alors que le visage humain est marque exemplaire de l’humanité et de la singularité. Ou bien encore : chacun aujourd’hui dissémine des traces numériques sur les « réseaux », dans la joie d’exprimer et de témoigner, mais aussi entre angoisse de l’anonymat et angoisse du « traçage ».
Objectifs
Réfléchir sur ce que la technologie fait à l’identité personnelle et à l’humanité de chacun en faisant se croiser l’interrogation de l’intervention technologique sur le visage humain ET l’interrogation sur le statut de la trace numérique : que signifie le « visage » et, s’il témoigne pour une singularité, ne faut-il pas interroger l’aptitude des traces numériques à être comme l’équivalent d’un visage ?
Méthodologie
Le projet se signale par son interdisciplinarité : il fait intervenir la médecine et les technologies médicales, les sciences de l’information et de la communication, les sciences cognitives, et bien sûr l’éthique, la philosophie et l’épistémologie.
Originalité
Outre sa forte interdisciplinarité, le projet fait le pari d’un croisement qui n’a pas été tenté jusqu’ici : celui de la problématique de l’intervention technologisée sur le visage humain et de l’interrogation du statut de la trace numérique comme témoignage.
Mots clés
Visage ; trace ; numérique ; humain ; technologie